Relations entre certaines maladies et le sperme
Le sperme pourrait fournir une explication essentielle de la manière dont des maladies comme le cancer et l' HIV se propagent à travers tout l'organisme. L'étude des chercheurs britanniques de l'Imperial College de Londres, publiée dans le Journal of Biological Chemistry en 2007, montre qu'ils ont identifié des marqueurs à la surface des spermatozoïdes humains qui les empêchent d'être attaqués par le système immunitaire féminin. Les marqueurs ont également été trouvés sur les cellules cancéreuses et les cellules infectées par l'HIV. Selon les experts peu de choses sont connues concernant la façon dont le sperme esquive les obstacles du système immunitaire féminin mais il est probable qu'il s'agit de mécanismes multiples. L'appareil génital féminin est un environnement hostile pour les cellules étrangères qui y sont facilement attaquées mais les spermatozoïde s'y déplacent apparemment de manière non reconnue. Les spermatozoïdes sont également protégés contre l'action du système immunitaire masculin dans les testicules de l'homme. Les auteurs ont trouvé des molécules spécifiques à la surface des spermatozoïdes qui semblent être responsables de l'esquive par rapport au système immunitaire. Il s'agit de glycoprotéines universellement reconnues par tous les systèmes immunitaires humains. Ce qui diffère des autres cellules qui portent des marqueurs chimiques reconnus par le système immunitaire d'un seul individu et explique par exemple les attaques lors de transplantation d'organes d'un l'individu à l'autre. Les glycoprotéines retrouvées sur les spermatozoïdes sont également présentes sur certains types de cellules comme des cellules de bactéries, de vers parasites et de cellules sanguines infectées par l'HIV. Les chercheurs sont actuellement occupés à essayer de comprendre comment ces glycoprotéines font croire au système immunitaire qu'elles sont sans danger. Comme le souligne le Dr Stuart Haslam, dans le cas du sperme cette non reconnaissance est bénéfique pour l'individu. Il semble, selon les auteurs, que certains cancers et les cellules infectées par l'HIV ont pris ce mécanisme de non reconnaissance en otage. Pour le Professor Anne Dell, il est nécessaire d'étudier ce mécanisme pour comprendre exactement comment il fonctionne. Cette compréhension à un niveau basique biologique et chimique pourra conduire à de nouvelles voies de traitement pour prévenir les cancers et d'autres maladies. Il est à noter en terme de fertilité que les femmes sont exposées à ces corps étrangers de manière constante mais que très peu d'entre elles développent des anticorps. article source 
Publié le 19-12-2007
Fichier(s) complémentaire(s) ou connexe(s)
La cellule microgliale rétinienne : suspect inattendu dans la dégénérescence maculaire liée à l'âge Lire
Découverte de la stratégie du VIH (sida) pour se multiplier dans certains globules blancs Lire
Le vieillissement de la peau a été renversé chez les souris Lire
Début des essais cliniques pour évaluer l'efficacité d'un vaccin contre le cancer du cerveau Lire
Si vous souhaitez faire une recherche complémentaire (copier-coller un ou plusieurs (  recherche plus restreinte ) des mots ci-dessous dans google search ci-dessous
Voici le(s) Mot(s) clef(s) de cet article :
système immunitaire ,
|
 
Version Imprimer
 Zoom
19-12-2007
Relations entre certaines maladies et le sperme
Lire Zoom
18-12-2007
Les césariennes programmées peuvent nuire à la fonction pulmonaire
Lire Zoom Brèves 30-11-2007
Le vieillissement de la peau a été renversé chez les souris
Lire Zoom 03-12-2007
Régimes à faibles calories ou à faibles prix
Lire Zoom 06-12-2007
Résultats du test de dépistage du cancer du colon et du rectum
Lire Zoom 07-12-2007
Mortalité d'origine vasculaire en relation avec les taux de cholestérol
Lire Zoom 10-12-2007
Thérapie génique chez la souris d'un trouble de l'hémoglobine provoquant de sévères anémies
Lire Zoom 12-12-2007
Comparaison dans le traitement de l'ostéoporose postménopausique entre l'ibandronate et l'alendronate
Lire Zoom 13-12-2007
OB-RGRP, régulateur négatif du récepteur de la leptine chez la souris, pourrait devenir une nouvelle cible pour le traitement de l'obésité
Lire Zoom 17-12-2007
Effets cardiaques toxiques d'un médicament anticancéreux
Lire Zoom | 
